Philippe DEVALLEZ, ingénieur territorial au Conseil Général de l’Aisne (TWSINFO N°15 – Avril 2000)

Ingénieur de la fonction publique territoriale, Philippe DEVALLEZ a commencé sa carrière en 1980 à la DDE de l’Aisne, après sa sortie de l’Ecole Nationale des Techniciens de l’Equipement à Aix-en-Provence.

De 1980 à 1988, adjoint au responsable du Bureau des Programmations, il s’implique dans la programmation annuelle des travaux à réaliser sur les routes de l’Aisne qu’elles appartiennent à l’Etat, au Département ou aux Communes.

En 1988, mis à disposition du Département de l’Aisne sur sa demande, il est amené à “reprendre la comptabilité” et, “sur le tas”, il apprend à gérer les marchés publics. Ce dont il s’acquitte avec succès puisqu’en 1990, nommé chef de section, il devient responsable du bureau des marchés publics et des affaires générales.

En 1993, le droit des sols, le code des marchés publics, la gestion du personnel etc. n’ayant plus de secret pour lui, il devient responsable du bureau des études routières et pilote les études de plusieurs chantiers importants, comme la déviation d’Hartennes ou la liaison RN 44 – A 26.

En 1996, nommé responsable du Bureau entretien routier et affaires générales, il s’investit dans la gestion de la partition entre l’Etat et le Département et participe très directement à la mise en place des 4 unités départementales.

En septembre 1997, le nouveau directeur de la Voirie Départementale, Christian GONSON, engage une réflexion collégiale sur la politique routière.

Début 1999, au terme de cette réflexion, les principes de gestion sont clairement posés : respect des préconisations de la Cour des Comptes quant à la gestion de la voirie départementale telles qu’exprimées dans son rapport de novembre 1998, poursuite de la politique routière départementale, optimisation dans la mise en œuvre de cette politique.

La politique routière départementale est énoncée et validée par le Conseil Général de l’Aisne dans le cadre du débat d’orientation budgétaire : investissements lourds sur le réseau structurant, réhabilitation des ouvrages d’art, efforts d’aménagement de sécurité routière, déclassement des routes départementales, stratégie de maintenance déclinée par catégorie de routes.

S’agissant des routes, Philippe DEVALLEZ est alors chargé d’engager l’ensemble des développements visant à systématiser leur gestion qu’ils concernent les bases de données routières, les auscultations à réaliser ou le système d’aide à la programmation des travaux.

On est pressé, il faut aller vite. Mars-juin 1999 relevé de dégradations de type DESY-M3 sur les 2000 kilomètres du réseau majeur par 3 prestataires extérieurs. Juin-juillet 1999, choix du logiciel d’aide à la programmation des travaux. Septembre 1999, validation avec les unités départementales. Septembre-Novembre 1999, relevé simplifié sur les 3380 kilomètres du réseau mineur par les unités départementales. Novembre 1999, intégration des résultats pour la programmation 2000 des travaux de maintenance.

Actuellement, la démarche est en cours de validation par les élus qui se déclarent déjà satisfaits du travail réalisé et intéressés par les potentialités ouvertes.

Pour Philippe DEVALLEZ, ce succès est lié à la qualité de l’équipe de direction, à l’implication de ses collaborateurs Natacha CHENOT et Serge FAROU, à la qualité de la collaboration établie avec les unités départementales, à la fiabilité des données issues de l’auscultation, à la justesse des premiers résultats obtenus avec le système de programmation (notamment sur la route départementale 946), à l’expérience acquise en technologies de l’information du fait de l’introduction d’un SIG dès 1992.

Aujourd’hui, connecté aux nouvelles technologies de l’information, il entend aller de l’avant, au delà de ce (son) succès, sur la voie faite de réflexions, d’actions et d’innovations proposée par Christian GONSON à ses collaborateurs.