Hérault : l’approche ERASMUS pour un meilleur service (TWSINFO N°07 – Mars 1998)
Responsable de la Section Revêtement Chaussées au Laboratoire Départemental de l’Équipement de l’Hérault, Annie BUET connaît très bien les chaussées nationales et départementales de son département pour les avoir étudiées et suivies pendant plusieurs années.
Jusqu’en septembre 1997, Annie BUET propose à ses clients maîtres d’œuvre des dimensionnements fondés sur le catalogue 1977 et le manuel de conception des chaussées neuves à faible trafic de juillet 1981.
En 1996, la méthode de travail en vigueur s’avère trop limitée dans le contexte du développement des techniques routières et des objectifs de qualité affichés par la Direction du Laboratoire.
Annie BUET décide de la faire évoluer et entreprend l’analyse des offres alternatives à l’utilisation du catalogue.
« Je cherchais un outil me permettant d’affiner mes dimensionnements sans que je doive rester des heures dans mon bureau à faire des calculs, les visites sur le terrain étant indispensables à l’exercice de mon métier », se souvient Annie BUET.
Depuis octobre 1997, Annie BUET dispose d’un poste ERASMUS, cette solution apparaissant aux responsables de la DDE comme la seule susceptible de concilier finesse d’analyse et efficacité personnelle.
Après une rapide prise en main du système, liée à sa connaissance des concepts qui fondent ERASMUS, Annie BUET reprend l’étude du renforcement de la RN 312 du PR1+600 au PR5+0, réalisée quelques mois plus tôt avec l’ancienne méthode fondée sur le catalogue 1977.
Cette fois, toutes les données issues de l’auscultation de cette chaussée (structure de chaussée, trafic poids lourds, état de surface, déflexion, système de drainage) sont explicitement exprimées dans le système.
De même que le cahier des charges (durée de vie de 15 ans, 3 % d’augmentation de trafic annuel, mise hors gel pour 55 deg.jour) et les prix des techniques routières susceptibles d’être utilisées (BB très mince 0/10, Grave bitume de type 2, Grave de bitume de type 3, Fraisage).
Le maître d’œuvre se voit proposer plusieurs solutions alternatives, chacune d’elles étant caractérisée en termes de prix et de performance (durée de vie, indice de gel d’alerte).
Il choisit alors parmi celles-ci une solution qui lui donne entière satisfaction puisque plus économique et posant moins de problèmes de gabarit que la solution issue du catalogue.
Ce premier succès donne à Annie BUET la possibilité de mieux concrétiser auprès de ses clients maîtres d’œuvre les avantages de sa nouvelle approche du renforcement des chaussées.
D’ores et déjà, de nouvelles études lui sont confiées : entretien de la RN 300, étude de trois sections de travaux sur des routes départementales de l’agence départementale d’ OLONZAC.
Six mois après l’installation du système, Annie BUET a mis en place une nouvelle approche du dimensionnement des travaux sur chaussée, qui lui permet d’offrir un meilleur service à ses clients maîtres d’œuvre des routes nationales, départementales et communales du département de l’Hérault et qui conforte l’activité chaussée du Laboratoire.